Pour l'inhumation, qui consiste à mettre le défunt sous terre dans un cimetière, il existe trois possibilités :
● en terre commune
● en terre concédée
● en caveau
La concession vous appartient déjà ou alors vous en achetez une à ce moment-là, via l'administration communale du lieu d'inhumation, au service sépulture.
Pour l'incinération, qui consiste à incinérer le corps du défunt et à placer les cendres dans un endroit rendu possible par la loi, deux variantes sont possibles :
1) La dispersion des cendres avec le choix entre :
● dispersion des cendres sur la pelouse de dispersion d'un cimetière.
● dispersion sur un terrain privé, si toutefois ce terrain avait été désigné par le défunt de son vivant avec l'accord du propriétaire de ce terrain.
Attention, pour être légale et autorisée, cette volonté doit être enregistrée officiellement auprès de l'Administration communale du lieu de domicile du défunt et doit également être complétée par un acte de propriété du terrain sur lequel la dispersion doit avoir lieu.
- dispersion en mer territoriale belge
2) L'inhumation des cendres avec le choix entre :
● inhumation de l'urne en terre commune
● inhumation de l'urne contenant les cendres dans une concession vous appartenant déjà (terrain concédé ou caveau) ou que vous venez d'acquérir via l'administration communale, suite au circonstances du décès d'un de vos proches.
● mise en columbarium de l'urne contenant les cendres dans un cimetière possédant cette infrastructure.
● remise des cendres à une personne qui avait été désignée de son vivant par le défunt, pour conservation chez lui ou pour inhumation de l'urne dans un terrain privé.
Attention, pour être légale et autorisée, cette volonté doit être enregistrée officiellement auprès de l'Administration communale du lieu de domicile du défunt.
Si l'inhumation de l'urne cinéraire est prévue dans un terrain privé, un acte de propriété du terrain sera demandé par l'Administration communale du lieu de domicile du défunt.
Dans le cadre d'une incinération, une démarche administrative supplémentaire s'impose, de par la loi : nous nous chargerons de prendre contact avec un deuxième médecin qui a l'obligation de venir effectuer un deuxième constat de décès avant la mise en bière du défunt ; cela est obligatoire dans ce cadre mais ne constitue en rien pour vous des suppléments de frais. Il s'agit, en général, d'un médecin commis d'office par l'administration communale du lieu du décès.
A cette étape de notre travail, nous vous demanderons les renseignements quand à la sépulture : nom, emplacement, parcelle, mode d'ouverture, … afin d'effectuer notre travail au mieux s'il fallait ouvrir un monument, ou en faire placer un si vous n'en n'aviez pas.
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